La vie à la cubaine

Dans les rues de la Havane...

Pour en savoir plus sur la vie quotidienne des cubains !

 L'éducation 

Élèves cubaines en uniformes

Toute une histoire... 

Même si Cuba est un pays pauvre, l'éducation est un domaine très important !
Après la Révolution cubaine, elle est au cœur des priorités. En 1959, l'éducation passe aux mains de l’état : l'éducation est libre d'accès pour tous et gratuite. 

En 1961, la campagne d'alphabétisation envoie des milliers d'enseignants dans les zones en marginalisation de l'île pour apprendre à lire et écrire à la population : 30% de celle-ci était analphabètes.
En décembre 1961, une grande manifestation dans les rues de la Havane dévoile l'immense succès de cette campagne. 

En 1968, la création des Esbec (Écoles secondaires de base à la campagne) font sortir les zones rurales du sous-developpement. 

De nos jours...

Cuba se trouve aujourd'hui en tête des pays en voie de développement : le taux d'alphabétisation est de 96%. L'école est obligatoire jusqu'au 9e degré ce qui vaut à la quatrième. Tout est mis en œuvre pour que  l'éducation soit à un bon niveau. Par exemple, pas plus de 20 élèves par classe, si 21 élèves sont inscris : ouverture d'une autre classe. 

Les uniformes

Primaire : rouge bordeaux
Secondaire : jaune moutarde

Le problème

Les fournitures scolaires manquent : manuels, cahiers, stylos et les enseignants se démotivent de plus en plus en vue de ces difficultés et du salaire très bas.
De plus en plus d'étudiants ne vont pas en université après le lycée. Ils ont peur du chômages et de ne pas pouvoir gagner leur vie en vue des salaires qui n'aident qu'à la survie (même pour les médecins, architectes, avocats, ingénieurs !).
La facilité est de se rapprocher du secteur du tourisme, comme être serveur dans un hôtel international qui permet de gagner des pesos sans poursuivre beaucoup d'études.

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Vivre en famille 

Cubains devant leur maison

Proche de leur famille, les cubains vivent souvent dans un même logement qui regroupe 3 générations : grands-parents, parents, enfants. C'est tout de même une situation plus ou moins imposée par la crise du logement.

Les tâches ménagères sont dédiées aux femmes, elles s'occupent aussi de la cuisine qui est un vrai challenge. Elles doivent composer des menus pour toute une famille avec peu de ressources. Elles effectuent des distances considérables pour trouver de l'alimentation au marché noir ou dans des lieux de vente de produits rationnés où elles attendent énormément et reviennent parfois/souvent bredouille. Chaque personne possède son carnet de rationnement avec inscris les quantités qu'il faut à chacun pour vivre, comme en temps de guerre en France. Les cubains ne mangent toujours pas à leur faim.
Les enfants vivent avec leur famille jusqu'à leur mariage, mais bien souvent, les époux ne peuvent pas partir et restent chez l'une des familles.

Carnet de ravitaillement

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L'habitat 

Rue dans Cuba

Certains quartiers sont très animés car les cubains vivent dehors. De plus, les villes sont surpeuplées. Par exemple, la Havane compte 2 millions d'habitants !

Dans les villes...

Dans les quartiers populaires, les familles se serrent dans les anciennes demeures coloniales. Ces maisons appelées solares, possèdent un patio qui est utilisé comme puits de lumière. Cet appellation est devenue péjorative et aujourd'hui elle désigne un logement communautaire « squatté » par plusieurs familles.
L'agencement est difficile : lors d'un nouvel arrivant on installe des barbacoas c'est-à-dire des mezzanines, les espaces sont alors d'autant plus réduits...

A contrario, il existe des quartiers résidentiels dotés d'immenses villas. Les anciens propriétaires ont quitté le pays juste après le Révolution. Ce sont des anciens hôtels particuliers décorés de marbre, vaisselle ancienne, mobilier d'époque du début du 20s.  D'autres habitations dévoilent des décorations kitsch avec de nombreux objets hétéroclites : bibelots, cadres, poupées, fauteuils à bascule, chaise en plastique, bouquets de fleurs en plastique...

En 1960, le gouvernement construit des zones d'habitation en périphérie des villes, qui ont remplacé les bidonvilles.Comme la zone d'Alamar à l'est de La Havane. Aujourd'hui les constructions sont au point mort par manque de matériaux.

Les problèmes

Il y a de nombreuses coupures d'eau, de gaz et de courant.  La situation s'est un peu améliorée depuis quelques années.

Dans les campagnes...

Dans les campagnes la situation est plus difficile encore que dans les villes même s'il y a eu des améliorations suite à la Révolution : constructions d'écoles, d'hôpitaux, projets d'assainissement et constructions de 400 communautés rurales (ex : Terrazas). Ces communautés offrent des conditions d'hygiène plus confortables que dans les cabanes isolés : sol en terre battue, absence d’électricité et eau courante.

Maison dans la campagne